« Je frappais à une fenêtre éclairée, une voix rugissait :
« Qui est là ?
– Le docteur !
– Ah oui ! Je viens ! »
Actuellement, le fluor est presque complétement capté. Il n’en était pas de même à l’époque, et le fluor dégagé par la fabrication de l’aluminium se déposait sur le quartier, poussé par le vent. Un jour, lors d’une de mes visites, j’ai remarqué que les fenêtres d’un logement étaient sales. Or, je me trouvais chez des gens très soigneux. Comme je grattais la fenêtre, ma cliente m’expliqua que le fluor attaquait le verre… j’ai signalé ce fait au chef du personnel de l’usine. Il m’a répondu que ces gens étaient malpropres, et voilà tout. Je lui ai proposé de venir vérifier sur place, mais il ne s’est jamais rendu à mon invitation. Or, il est connu que le fluor détruit la végétation, attaque les animaux, donne la fluorose. »
Hermann Berger, Carnets d’un médecin de montagne, La fontaine de Siloé, 2008.
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