Cyborg s’arrêta longtemps devant cette frontière : comment lier l’organique à l’électronique, le carbone au
silicium ? Le cerveau est un milieu aqueux ou humide dont la communication fonctionne par la circulation d’ions ; la puce de silicium est un domaine régi par une circulation électronique. Entre les deux systèmes, il n’y a pas de véritable communication ou de câblage réel possible. On pourrait donc au mieux mettre en contact en ne les séparant que par une très fine couche, pour permettre à la puce de mesurer l’activité électrique de la cellule, d’épier ce qui se passe, ses transistors captant des signaux.
Thierry Hoquet, Cyborg philosophie : penser contre les dualismes, Seuil, 2011.
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