Des petites pièces inconnues

Aujourd’hui on vous présente un objet rare… les nano-kopecks ! Ces petites pièces, issues de l’univers d’Atome Hôtel, ont été créées par notre graphiste Loguy. Pour en avoir quelques-unes, il faudra venir à notre rencontre lors de divers évènements scientifiques qui auront lieu dans la région de Montpellier. Pour savoir où nous nous déplacerons, il suffit de nous suivre sur nos réseaux sociaux ! (facebook, twitter, google+).

Si vous ne pouvez-vous pas déplacer, rien n’est perdu ! On vous proposera plus tard d’en remporter lors du lancement de notre crowdfunding à la rentrée de septembre.

Mais qu’ont-elles de particulier ces pièces au juste ? Et bien, elles sont à l’effigie de notre mascotte, ce cher Dmitri. Vous trouverez son visage barbu sur le côté face des pièces. Sur le côté pile se trouve deux nombres : le 13 et le 59.
Le 13 correspond à l’aluminium et le 59 au laiton. Le laiton est un alliage entre le cuivre (numéro atomique 29) et le zinc (numéro atomique 30), 29 + 30 = 59 le compte est bon !

Impression

La philosophie du Zinc

« Le cours polycopié contenait un détail qui m’avait échappé à la première lecture, à savoir que le zinc, si tendre et délicat, si accommodant en présence des acides, qui n’en font qu’une seule bouchée, se comporte en revanche bien différemment lorsqu’il est très pur : alors, il résiste obstinément à l’attaque. De cela on pouvait tirer deux conséquences philosophiques opposées : l’éloge de la pureté, qui protège du mal comme une cuirasse ; l’éloge de l’impureté, qui ouvre la voie aux métamorphoses, c’est-à-dire à la vie. »  

       Primo Levi, Le système périodique, Albin Michel, Paris, 1987.le-systeme-periodique-305263

Dmitri à Sotchi !

image issue de http://rt.com/news/sochi-medals-olympic-meteorite-474/

Désolé pour le silence radio de ces dernières semaines. Mais Dmitri et son équipe reviennent avec de l’info et de l’actu ! Après Tobolsk, ils ont fait un petit détour par Sotchi.

Ce qui m’amène à la question : savez-vous de quoi sont faites les médailles de nos champions ?

D’or, d’argent et de bronze me direz-vous… Que nenni ! Au risque de vous décevoir, sachez que seules celles de bronze sont réellement constituées de bronze, c’est à dire de cuivre, d’étain et de zinc. Pour les médailles d’argent c’est plus variable puisqu’il semblerait que les Russes aient été plus généreux que les Anglais. Alors que les médailles de ces derniers n’étaient qu’à 92,5% d’argent, celles de Sotchi le seraient à 100%. Enfin le podium : l’or… est en argent ! Et oui, ce n’est que du plaqué…

Chaque médaille de 10 centimètres de diamètre et de un centimètre d’épaisseur, pèsent de 460 grammes (bronze) à 531 grammes (or) dont 6g d’or. Au final, elles auront nécessité pour leurs réalisations près de deux tonnes d’argent, 700 kilos de bronze et six kilos d’or soit une facture totale de quelque 10 millions de dollars (7,3 millions d’euros). Soit environ 500 dollars la médaille d’or.

Des médailles atomiques

Mais attention, remontée de l’ascenseur émotionnel : le 15 février les médailles d’or des jeux olympiques de Sotchi ont été agrémentées d’un éclat de météorite ! Quel rapport ? Le 15 février correspond à la chute spectaculaire d’une météorite en Russie il y a tout juste un an. Spectaculaire car son énergie estimée est 35 fois plus importante que celle de la bombe atomique d’Hiroshima.

Pour ceux qui seraient passé à côté de l’information (on ne sait jamais… à l’autre bout du monde), cette météorite de près de 17 mètres de diamètre et pesant 12000 à 13000 tonnes est la plus grosse à s’être abattue sur terre depuis 1908. (en Sibérie)

Entrée dans notre atmosphère, elle s’est progressivement disloquée produisant une trainée de petites météorites. Seul ‘survit’ un bloc de près de 600kg ; il aura fallu 9 mois pour l’extraire du lac où il s’est échoué.

Mercurie